G20 des jeunes entrepreneurs

G20 Young Entrepreneurs Alliance Summit Fukuofa Japan 2019

G20 des jeunes entrepreneurs

G20 des jeunes entrepreneurs : Les entrepreneurs néo-aquitains proposent leurs solutions

Par Guillaume Ptak de Ecomnews

 

Le Japon a accueilli les 16 et 17 mai le G20 des jeunes entrepreneurs. Parmi les 36 chefs d’entreprise de la délégation française, le dirigeant girondin d’AIO Cyril Dané a avancé ses solutions pour « imaginer une économie capable de garantir un avenir durable ».  

 

Le Japon, organisateur du G20 en 2019, vient d’accueillir le G20 des jeunes entrepreneurs. L’objectif de ce sommet qui a réuni des centaines de jeunes dirigeants du monde entier ?

Elaborer des recommandations auprès des chefs d’État, avec une priorité : encourager l’entrepreneuriat comme moteur de croissance, de créations d’emplois, d’innovation et de changement social. Le thème de cette année : « Imaginer une économie capable de garantir un avenir durable ».

 

3 entreprises néo-aquitaines représentées

Trois entreprises néo-aquitaines étaient représentées à Fukuoka. Parmi celles-ci, AIO, une entreprise basée à Pessac spécialisée dans la fabrication de Karakuri Kaizen : des robots passifs, n’utilisant aucune énergie qui visent à faciliter le travail des opérateurs sur une ligne de production.

« Nous avons une véritable ambition d’améliorer le travail de chacun, de le simplifier, et notre participation à ce G20 va dans ce sens. », assure Cyril Dané, PDG et fondateur d’AIO.

Le défi de l’entrepreneuriat durable

« Aujourd’hui les PME représentent 80% de la croissance nette d’emploi dans les pays du G20. La voix des jeunes entrepreneurs français doit se faire entendre. Comment créer des entreprises plus responsables, plus en phase avec les défis environnementaux et sociétaux d’aujourd’hui ?

Ce sommet au Japon est une vraie chance d’échanger avec d’autres entrepreneurs et d’influencer nos gouvernements » explique Cyril Dané.

Le chef d’entreprise a profité de sa présence au Japon pour proposer une uniformisation des statuts des entreprises.

« Chaque pays a créé ses statuts et une grande confusion règne. Un statut unique, hors considération fiscale, permettrait de rendre les choses plus faciles ».

 

Cinq recommandations

Les idées promues par les entrepreneurs néo-aquitains ont contribué à l’élaboration des cinq recommandations issues du sommet :

  • soutenir la mobilité internationale des jeunes entrepreneurs,
  • promouvoir l’éducation entrepreneuriale,
  • encourager les modèles d’entreprises durables,
  • créer une infrastructure numérique pour réduire les obstacles au financement,
  • et enfin, mettre en place une « gouvernance numérique. »

Ces recommandations seront présentées au ministre de l’Economie et des Finances, Bruno Le Maire, en novembre prochain.